Nelson Lakes – 26 janvier 2015

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Aujourd’hui nous quittons notre « home sweet home » de Motueka en fin de matinée. La colocation avec M. s’est extrêmement bien passée aussi nous sommes un peu tristes. Cependant les adieux fréquents font aussi parti du voyage et l’idée d’être à nouveau sur les routes reprend vite le dessus et nous enchante.

Pour notre première étape, nous nous arrêtons dans le très beau parc national des Nelson Lakes. Nous prenons le lunch sur les rives du plus petit des deux lacs, cerné de montagnes plongeant dans ses eaux claires et profondes. Le tableau est très sympathique et nous rappelle fortement nos Alpes françaises. Nous pensions nous planter dans ce décor jusqu’au lendemain mais les nombreuses guêpes et sandflies nous font changer d’avis. Ces dernières sont de minuscules insectes semblables à des moucherons mais pas du tout inoffensifs : la piqûre fait mal sur le coup et s’estompe très rapidement, mais le lendemain contre toutes attentes, un bouton apparait et démange horriblement pendant 4 jours minimum. Il nous arrive, malgré la crème apaisante, de nous gratter jusqu’au sang machinalement. C’est pour dire à quel point nous cherchons à les fuir.

Nous reprenons donc la route pour nous perdre dans la forêt, puis les environs parcourus, nous repartons sur la State Highway. Finalement nous nous arrêtons à Murchinson dans un petit camping entouré de montagnes et expérimentons pour la première fois le sommeil hors les murs. L’envie d’espace se fait ressentir dès l’emplacement trouvé, aussi nous ouvrons notre tente pour finalement déplacer les matelas dans celle-ci et s’offrir un lit king size de 180cm de large. La solution s’avère parfaite puisque dedans nous dormons très bien.

Karamea – 27 janvier 2015

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L’avantage avec la tente c’est que nous n’avons pas besoin de réveil puisque le soleil nous sort du lit naturellement. Nous quittons donc Murchinson dans la matinée et nous dirigeons vers Karamea, qui nous a été fortement conseillée par les habitants du coin.

Depuis notre départ, nous longeons le Kahurangi National Park, qui est le plus grand de Nouvelle-Zélande. Le spectacle est très beau car nous avons d’un côté la forêt très dense et de l’autre l’océan azur qui s’étire à perte de vue.

Nous arrivons en début d’après-midi à Opara Basin et déjeunons en compagnie d’un weka très peu farouche. Nous pensions cet oiseau endémique très rare (nous n’en avions vu qu’un seul, à Russel, depuis notre arrivée sur le territoire) mais notre voyage sur la côte Ouest nous démontrera finalement qu’il ne l’est pas partout.
Une fois rassasiés, nous partons explorer les environs et découvrir les grandes arches naturelles si populaires. Les différentes balades dans forêt ombragée sont très agréables, même s’il fait un peu trop chaud, et une fois les arches atteintes nous prenons conscience de toute leur majesté. Rencontrer ce genre de formations rocheuses sur le littoral est plutôt commun, mais en pleine montagne c’est vraiment très surprenant.

Une fois sortis du milieu de nulle part, nous apercevons au loin des nuages menaçants qui viennent droit sur nous, aussi nous reprenons la route en direction Westport pour retrouver le soleil et nous avancer.

Greymouth – 28 janvier 2015

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En sortant de la tente ce matin nous constatons que la Côte Ouest tient bien sa réputation et que le beau temps de la veille s’est vu soudainement transformé en pluie. Nous décidons donc de bien la sécher et de ne plus la sortir avant notre arrivée dans le Sud. A présent direction Gremouth, ville la plus importante de toute la côte.

Nous faisons un petit crochet par le Cape Foulwind pour admirer la côte accidentée qui abrite une colonie d’otaries, où peut-être en raison du flot incessant de touristes, n’est pas très importante. Plus en avant sur la State Highway, le décor est déjà typique de la West Coast : d’un côté l’océan mouvementé et de l’autre les hautes montagnes recouvertes de forêts pluvieuses très vertes et très épaisses, renfermant toujours mousses, fougères et diverses palmes.

A mi-chemin, nous nous stoppons aux Panckacke Rocks qui sont nommés ainsi en raison de leur aspect en « piles de crêpes ». Les couches de sable au fil des millénaires se sont transformées en rochers, qui ont eux-mêmes été sculptés par les vagues et le temps. Ces roches à la forme originale attirent aujourd’hui des centaines de touristes. Par endroits, les vagues ont creusé des cavités au centre de grands rochers et lorsque l’eau s’engouffre dans celles-ci à marée haute, elle est projetée en dehors avec une force incroyable. Au loin nous apercevons aussi des dauphins jouant dans les rouleaux.

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Nous arrivons à Greymouth en toute fin de matinée et retrouvons M., une collègue française. Après un lunch sur le pouce au bord de l’océan, nous partons visiter la brasserie Monteith’s. Ainsi nous découvrons avec bonheur comment est fabriquée notre bière néozélandaise préférée. A la fin du tour guidé, nous nous retrouvons à déguster différentes bières tout en parlant du pays avec M., arrivée il y a peu. Les bons plans et conseils de voyageurs sont toujours bons à prendre et à donner.

La journée a été très chaude et ensoleillée mais la pluie est prévue dans la nuit aussi nous reprenons nos vieilles habitudes et louons une cabine. Cela nous fait bien plaisir mais finalement la tente, en plus d’être économique, n’est pas si inconfortable. Nos journées intenses nous épuisent et nous nous endormons maintenant très rapidement.

Hokitika & Franz Joseph Glacier – 29 janvier 2015

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Ce matin nous partons de Greymouth pour nous rendre à Hokitika. Nous retrouvons M. au centre-ville puis partons faire une ballade sur la plage. Celle-ci est décorée depuis le week-end dernier de dizaines de sculptures en bois flotté, dont certaines sont très travaillées. J’en profite évidemment pour ramasser quelques beaux cailloux, dont peut-être même de la néphrite brute, « pounamou » en maori. Hokotika est la ville du jade par excellence. Ici, les rues grouillent de boutiques et d’ateliers créant des bijoux pour les touristes venus du monde entier pour en acheter. Nous entrons dans le plus grand afin de visiter une petite exposition concernant la roche, ainsi que le travail des sculpteurs, que nous voyons justement à l’œuvre et qui sont ravis de nous initier à leur métier. Nous apprenons que le jade peut se retrouver en Nouvelle-Zélande (les sites sont tous sur la côte Ouest de l’Ile du Sud), en Australie, en Colombie Britanique et en Sibérie. La couleur et les incrustations diffèrent selon les lieux de provenance. Cette visite est extrêmement intéressante.

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Nous partons ensuite à grande hâte vers la ville de Franz Joseph car finalement le temps sera meilleur aujourd’hui pour notre tour en hélicoptère. Pied au plancher, et agacés par les très longues minutes à attendre aux « one lane bridges » néozélandais qui sont tous en travaux en ce moment, nous arrivons juste à temps pour le départ. Après avoir enfilé des pantalons (nous allons tous de même monter à 3000 m…) et écouté les explications nous indiquant comment ne pas se faire couper la tête par les palles, nous partons à pied en direction de notre carrosse. Nous sommes très excités !
Comme le tour n’est pas le moins cher de la compagnie, nous ne sommes que 4 dans l’hélicoptère, ce qui permet à chacun d’avoir une fenêtre. Je suis pour ma part complètement devant et me régale de pouvoir toucher des yeux les boutons de commande en plus de la vue. Alex, sur le côté gauche a une vue tout aussi imprenable. Le décollage se fait tout en douceur et finalement l’appareil est très stable ce qui ne donne vraiment l’impression de voler, si ce n’est que les arbres sont minuscules et que les montagnes s’étendent sous nos pieds. Difficile de 158_PepiteAndAlexInFrontOfTheHelicopterAtFranzJosephGlacierdécrire la vue et nos émotions : magique, fabuleux, merveilleux, irréel… Nous sommes transportés dans tous les reportages que nous avions pu voir avant de partir et éprouvons l’étrange sensation de ne plus être « sur terre ». Et pourtant, c’est bien des sommets et glaciers terriens que nous survolons : Franz Joseph Glacier, Tasman Glacier, Mt Cook, Fox Glacier et bien d’autres. Le temps est bien dégagé et nous pouvons apercevoir tous les détails des roches et la pureté de la neige, changée en glace par endroits. Le pilote n’hésite pas à s’approcher très près des parois, ce qui est troublant au début mais sensationnel une fois la frayeur passée. Seuls quelques nuages s’enroulent au plus haut du sommet du Mt Cook, que nous ne pouvons finalement pas survoler, mais cela rend l’instant féérique. Le pilote s’engage par moment dans les nuages mais repart bien vite car malgré l’aspect doux et cotonneux, les montagnes ne sont pas visibles du tout. Cerise sur le gâteau, l’hélicoptère se pose en haut du Franz 131_AndYetAnotherPanoramicByTheHelicopterNearFranzJosephGlacierJoseph Glacier pour nous permettre de saisir son immensité et avoir un panorama incroyable sur les environs. Il ne fait pas si froid que ça et nous prenons plaisir à enfoncer nos pieds dans la neige qui recouvre la glace. Nous ne pouvons pas marcher bien loin sans guide car le sol est truffé de crevasses, que seuls les connaisseurs savent contourner. Nous redescendons ensuite vers le village, en nous approchons un peu plus près des côtes de la mer de Tasman, afin de pouvoir observer comment l’eau fondue se jette dedans. Le tour devait durer 40 minutes et sans surprise nous avons l’impression qu’il n’a duré que quelques secondes. Nous aurions voulu rester là-haut des heures et des heures, mais nous nous contentons tout de même car nous avons passé un moment inoubliable.

Non rassasié par notre journée riche en découvertes et émotions, nous partons promener à Sentinel Rock, qui offre une très belle vue sur le terminal du glacier, que nous voyons maintenant depuis le sol. Un panneau explicatif nous apprend que depuis des décennies celui-ci recule et les dessins de l’évolution sont assez impressionnants à voir. Peut-être que d’ici quelques années il n’existera même plus. En même temps nous sommes dans une phase de réchauffement climatique (naturel) ce qui n’est pas très surprenant. Dommage, il faudra attendre des millénaires avant qu’il ne reprenne sa taille d’origine. Ou pas, qui sait ce qu’il peut arriver.

175_PanoramicOfFranzJosephGlacier

Nous reprenons ensuite la route pour nous rendre au village de Fox Glacier, beaucoup plus charmant que Franz Joseph et qui offre une vue imprenable sur le Mt Cook, versant Ouest. Nous apprenons par l’hôtesse du Holiday Park qu’une ballade dans le bush derrière la ville permet de voir des glow worms. Déçus de ne pas avoir eu le temps de voir ceux de Hokotika, nous y fonçons avec joie vers 23h. Et quelle bonne idée ! Le spectacle qu’ils proposent est absolument ahurissant. Nous en avions déjà vu dans les Abbey Caves, sur le plafond de la grotte, mais ici c’est différent puisqu’ils sont sur des rochers de part et d’autre du chemin. Comme pour Abbey Caves, ils forment des constellations lumineuses magnifiques. En plus de tout cela, les contours de la végétation dense et la musique maorie qui s’élève du village nous plonge dans un cadre absolument mystique.

Epuisés par notre journée très longue, nous nous endormons avec de merveilleux souvenirs plein la tête.

Fox Glacier – 30 janvier 2015

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Ce matin nous partons du Holiday Park en direction de Fox Glacier. Une petite randonnée permet d’accéder à un beau point de vue cependant nous sommes déçus car très loin de l’immense terminal. Des barrières de sécurité ferme la zone pour des raisons de sécurité ou peut-être des raisons commerciales, mais ce qui est certain, c’est que nous ne pouvons pas nous en approcher plus sans guide. Après tant d’efforts, nous refusons toutefois de manger devant une barrière et d’être encerclés par les nombreux touristes, aussi nous franchissons la ligne pour nous poser sur un gros rocher légèrement haut. De là, nous avons une vue d’ensemble bien plus large et sommes très tranquilles. Nous lunchons donc face au glacier et nous sommes bien contents du panorama. Nous redescendons ensuite pour suivre un autre sentier plus petit, accédant cette fois à un point de vue du glacier plus bas, depuis la rivière.

Nous retrouvons ensuite M. au lac Matheson et prenons le sentier qui en fait le tour. Le ciel est couvert mais il n’y a pas trop de vent aussi l’eau est très calme et la réflexion du Mt Cook est plutôt bonne. Ce que nous voyons est impressionnant et malgré les nuages accrochés aux sommets, les montagnes et leur reflet sont superbes.

46_AnotherPanoramicOfMirrorLake

En fin d’après-midi, nous partons en direction de Haast, dernière ville de la West Coast. En chemin nous nous arrêtons à Bruce Bay, près de la Jacobs River, pour chercher du jade. Nous ne savons pas trop à quoi il ressemble lorsque qu’il n’est pas poli et les sandflies nous attaquent littéralement par nuées aussi nous attrapons tout ce qui semble vert-gris (ça fait beaucoup de choix) puis courons bien vite se réfugier dans la voiture.

Nous ne pouvons toujours pas camper car il s’est mis à pleuvoir et Haast n’offre que peu de choix aussi nous nous retrouvons dans un backpacker. Voilà plus d’un mois que cela ne nous été pas arrivé, et cela ne nous avait pas manqué. Prochaine étape, la région des Southern Lakes.


Nelson Lakes National Park

7_AnotherViewOfNelsonLakeCe parc, qui date de 1956, s’étend sur 101 753 ha autour de deux lacs glaciaires vert émeraude enchâssés dans un cirque de montagnes luxuriantes : le lac Rotoiti et le la Rotoroa, plus isolé.

Ses sommets, dont le Mt Robert scrupuleusement protégé, s’élèvent à plus de 2200 m d’altitude.

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Kahurangi National Park

Pour se représenter le Kahurangi Park, il faut imaginer une vaste étendue (450 000 hectares) et des paysages accidentés. Tussock, karsts, grottes spectaculaires, gorges naturelles et rivières sauvages composent le plus diversifié des 14 parcs nationaux et le second par la taille après le Fiordland National Park. Créé en 1996 il est également le plus récent et s’étend de la Golden Bay à la West Coast.

12_AnotherPanoramicOfTheOparara'sArch

Cette réserve possède une flore unique avec près de 2400 espèces de plantes natives, dont 80% des plantes alpines et une cinquantaine d’espèces ne se développant qu’ici. Plus de la moitié des plantes endémiques du pays sont présentes sur ce territoire. Il abrite également une centaine d’espèces d’oiseaux, dont 18 natives comme le protégé Blue Duck et les menacés Great Spotted Kiwi et South Island Kaka. Le très rare powelliphanta évolue dans cet écosystème unique. C’est un escargot carnivore pouvant atteindre 10 cm de diamètre.

Le Kahurangi National Park est parcouru par plus de 570 km de sentiers et traversé par la Karamea River.

Karamea

4_ATinyStreamAlongOpararaArchTrackLa route vers Karamea est un cul-de-sac qui conduit au côté Ouest du Kahurangi National Park, une région magnifique et très peu fréquentée.

La présence maorie dans cette région n’a été qu’intermittente. Les premiers colons arrivent ici dans les années 1860 et sont à la recherche d’or. La colonie s’installe en 1874, après l’ouverture d’un port.

L’agriculture et l’exploitation du bois connaissent ici un rapide développement mais en 1929 un tremblement de terre détruit le port et coupe la route en deux.

Westport

11_AnotherPartOfTheCapeFoulwind'sSealColonySituée à l’écart de la route principale et à l’embouchure de la Buller River, qui prend sa source dans le Nelson Lakes National Park et se jette dans la mer de Tasman, Wesport dégage un romantisme démodé typique des villes de province de l’Ouest sauvage.

La ville est créée en 1860, lorsque de l’or y est découvert. L’exploitation des mines continue jusqu’au début du 20ème siècle, puis le charbon prend la relève.

Centre administratif et commercial de la West Coast, elle compte près de 6000 habitants. Son économie repose principalement sur le charbon, l’agriculture et la scierie.

Le port, où charbon et ciment sont chargés à bord des bateaux, concentre l’essentiel de l’activité.

Punakaiki

40_PancakeRocksCe minuscule hameau constitue le point de départ des randonnées dans Paparoa National Park. C’est aussi qui commence la balade à travers les Pancake Rocks.

Avec 30 300 ha, le Paparoa National Park est l’un des plus petits du pays. Ses particularités géologiques et son microclimat subtropical en font un lieu hors du commun. Fondé en 1987, il est connu pour ses Pancakes Rocks.
Les Pancakes Rocks sont des roches calcaires qui, usées par le temps, le vent et les marées, ont pris la forme de pile de crêpes. A marée haute et par gros temps, c’est parmi ces rochers que la mer s’engouffre dans les « Blowholes », des trous d’où l’eau et l’écume jaillissent sous la pression des vagues.

Greymouth

Située au bord de la Grey River et de la mer de Tasman, Greymouth compte 13 500 habitants.

A l’époque où la région est un important foyer maori, la Grey River s’appelle « Mawhera ». Selon la légende des premiers Maoris de la tribu Tahu est l’endroit où les Tupuna (leurs ancêtres) libèrent vers la mer les eaux de pluie contenues dans le Cobden Gap. La rivière ainsi créée est la Mawhera qui décrit l’exploit des ancêtres.

43_PanoramicOfTheBeachAtGreymouth

Les premiers Européens visitent la région en 1846. La ville profite ensuite largement du boom de la découverte de l’or, qui dure jusqu’au début des années 20. Greymouth survécut à la fin de la ruée grâce à l’exploitation forestière.

Située au confluent de toutes les voies de communication, point central de la West Coast, elle joue aujourd’hui le rôle de capitale touristique.

48_TheMonteithBrewery'sLabEn 1988, deux importantes inondations contraignent les habitants à ériger un mur énorme pour protéger la ville en l’encerclant. Le Great Wall of Greymouth offre aujourd’hui une belle balade au cours de laquelle les visiteurs peuvent voir l’endroit où la rivière rejoint la mer de Tasman en formant un dangereux banc de sable appelé Bar. Par mauvais temps, les bâteaux ne peuvent sortir à cause de celui-ci. Une statue en honneur de ceux qui aident les autres est érigée à l’extrémité du mur.

Le port abrite près de 50 bateaux de pêche gérés par 3 compagnies principales. La pêche rapporte près de 35 millions de dollars à la ville.

La ville n’est pas réputée pour être très ensoleillée.

Hokitika

Cette ville de près de 4000 habitants situé entre la mer de Tasman et la rive Nord de l’Hokitika River doit également on existence à la ruée vers l’or.

4_YetAnotherSculptureOnHokitia'sBeachElle est visitée pour la première fois en 1847 par les deux explorateurs de la région. Les premiers colons y arrivent en 1865.
A l’origine, Hokitika est un centre administratif et commercial qui répond aux besoins des chercheurs d’or travaillant dans l’arrière-pays. Son port dangereux est bondé de navires qui apportent toutes sortes de marchandises payées en or. En 1866 la ville compte plus de 6000 habitants.

74_ASliceOfSpecialPounamouAtHokitika'sMountainJadeAujourd’hui elle est la capitale d’un grand district de 9000 habitants qui s’étend jusqu’à Haast au Sud et jusqu’à Otira à l’Est qui abritent les deux plus hauts lieux touristiques de la région : Franz Joseph Glacier et Fox Glacier.
Son économie repose sur l’exploitation forestière, l’agriculture et l’artisanat réputé du travail de l’or et du jade.

La région des glaciers – Westland National Park

Fondé en 1960 et couvrant 117 600 ha, le Westland National Park abrite une grande diversité d’espèces animales et végétales. Sa richesse géographique est tout aussi importante, avec la mer de Tasman et ses plages dorées d’un côté, la chaîne des Alpes et ses sommets enneigés de l’autre et ses 60 glaciers dont les plus célèbres sont le Franz Josef et le Fox (encore plus de sandflies dans cette région !!!!). De tous les glaciers de ce type, les deux glaciers du Westland sont ceux dont les terminaux (les pieds du glacier) sont les plus bas au monde. En effet ces derniers se situent pratiquement au même niveau que la mer. Cette région offre des paysages époustouflants. Par temps dégagé les sommets aux neiges éternelles des montagnes environnantes se reflètent dans le lac Matheson. Cette région est considérée comme l’une des plus belles au monde et a été classée au patrimoine mondial par l’UNESCO.

Franz Josef

178_AnotherViewOfFranzJosephGlacierIl faut longer le lac Mapourika, puis après bien des virages et des kilomètres de routes quasiment désertes, la route arrive à Franz Joseph Glacier. Ce village de 320 habitants est situé sur la rive Nord de la Waiho River et à l’extrémité du Westland National Park.

Dans la mythologie maorie, le glacier est appelé « les larmes de la jeune fille des avalanches ». La légende raconte que Hine avait convaincu son fiancé Tane de l’accompagner pour une promenade en montagne, mais qu’il y trouva la mort. Les dieux transformèrent alors en glace les larmes de la jeune fille en deuil.

Modeste hameau avant l’arrivée des touristes, Franz Josef est maintenant un village qui ne désemplit pas en raison du glacier du même nom qui se trouve à 5 km de là. Cet endroit est unique et la magie des contrastes assure un plaisir pour les lieux.

Une route non stabilisée de 6 km mène aux contreforts de la gigantesque langue de glace de 13 km de long et qui atteint par endroit 300m d’épaisseur.

Fox Glacier

Fox Glacier se trouve à 25 km de Franz Josef. Encore une fois ce nom désigne à la fois le glacier et le hameau de 300 habitants qui en est proche.

27_CloseUpOnFoxGlacier'sTopUn peu moins impressionnant que le Franz Josef, le Fox est plus large et plus long que celui-ci. Il prend sa source à plus de 2750 m d’altitude pour se terminer à 240 m au-dessus du niveau de la mer.
L’épaisse masse, vieille de 14 000 ans, est très impressionnante lorsqu’on survole le glacier en hélicoptère, ou l’admire depuis son terminal. Celui-ci, avec ses 3 à 4 m de hauteur en impose vraiment. La langue de glace, dont le dénivelé approche les 3 000 m  entre le Mt Tasman (3498m) et la vallée, est situé à seulement 3 km de la localité éponyme.


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Fox Glacier

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Franz Joseph Glacier

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